Qui sommes nous ?

AP Conseil

Qui sommes nous ?

Fondé par une politiste et un sociologue, le cabinet Ap réalise des études, évalue les politiques publiques et l’impact, et conseille les organismes à vocation d’utilité sociale pour des projets d’intérêt public.

Formés à la recherche scientifique et forts d’expériences de recherche sur des sujets aussi divers que le funéraire, l’économie politique et la régulation de marché , le service public, les problématiques de développement, la formation médicale, et l’intelligence artificielle, nous mobilisons les outils, connaissances et méthodes issus de la recherche en sciences humaines et sociales au profit de la compréhension des territoires et écosystèmes d’acteurs, et de l’innovation sociale.

Si les études quantitatives permettent de saisir les grandes tendances, elles ne laissent que peu de place aux représentations et aux vécus des personnes qu’elles sont sensées étudier. Notre expertise des méthodes qualitatives permettra alors une contextualisation optimale des apports des résultats quantitatifs et donc la production d’analyses fines au plus près des acteurs de terrain et de leurs problématiques.

Désireux d’apporter un accompagnement de qualité et adapté aux acteurs et aux territoires, nous proposons la réalisation d’études et rapports autours d’enjeux ciblés, l’accompagnement des parties prenantes dans la construction et la mise en place de projets d’innovation sociale, la formation des personnels aux enjeux relatifs à la prise en charge du problème, et l’évaluation d’impact des dispositifs implémentés sur les territoires.

Par la production et la mise à disposition de connaissances scientifiques, nous permettons aux structures d’utilité publique de prendre les décisions les plus éclairées possibles aussi bien en termes en termes d’acceptabilité sociale, d’inclusion, que d’efficacité des dispositifs concernés.

L’équipe

c'est une image qui symbolise l'équipe

Alèxe Duvaut, politiste

Politiste, diplômée de Sciences Po Bordeaux et d’HEC Montréal.

Les travaux de recherche que je poursuis depuis plus de 3 ans portent sur les politiques publiques, nationales et locales, liées à la prise en charge des défunts. Je mets au coeur de mon raisonnement l’idée que l’action publique et ses outils sont liés à la manière dont les acteurs définissent des situations qu’ils considèrent comme problématiques. Son élaboration m’a permis de développer de solides compétences de recherche fondamentale, du traitement de données qualitatives, mais aussi quantitatives.

Mon parcours polymorphe m’a permis d’acquérir une compréhension assez fine de la fabrique des politiques publiques, à différentes échelles, et du fonctionnement des organisations et réseaux publics. Ma formation initiale en communication politique constitue également une ressource pour appréhender comment valoriser l’innovation sociale, et la rendre intelligible et transparente auprès des populations concernées.

Au-delà de l’aspect académique, j’ai eu l’occasion d’accompagner, à mon niveau, certains acteurs de terrain et de valoriser mes résultats, notamment auprès d’institutions politiques comme le Sénat. C’est, à mon sens, fondamental pour l’innovation sociale de favoriser les liens entre les mondes académiques et la société civile et c’est dans cette optique que mon implication dans ce cabinet prend sens.

Centre Emile Durkheim – Alèxe Duvaut

Pierre Mirambet, sociologue

Sociologue, diplômé de Sciences Po Bordeaux et l’Université de Bordeaux (master Science politique et sociologie comparatives).

Formé à la sociologie des sciences, du travail et des professions, mes travaux de recherche se concentrent sur les parcours et carrières scientifiques, la reconnaissance et la visibilité scientifique, le secteur médical et hospitalier, les outils implémentant de l’IA dans le domaine de la santé. Actuellement doctorant, je réalise une thèse de sociologie dédié aux parcours et aux carrières scientifiques des médecins hospitaliers dans le domaine de la cancérologie.

Conscient des enjeux collectifs qui s’annoncent, je considère que les sciences humaines et sociales constituent de formidables outils pour articuler production de connaissances et transformations sociales, statistiques et vécus des individus, théorie scientifique et action publique, et donc, de précieuses ressources pour comprendre et répondre au mieux au défis présents et futurs.

Conservant un lien étroit avec le monde académique, j’enseigne à l’Université de Bordeaux et dans différents Institut d’Etudes Politiques (Nancy, Poitiers) depuis 2021.

Les méthodes

Les sciences sociales

Les sciences sociales, en mobilisant l’apport de nombreuses disciplines, permettent d’étudier et d’éclairer un grand nombre d’aspects de la réalité humaine et sociale, tant du point de vue de l’individu que du point de vue du collectif. Ayant élaboré des méthodologies poussées, aussi bien quantitatives que qualitatives, ainsi qu’une démarche réflexive systématisée et des outils spécifiques, les sciences sociales permettent de saisir les contraintes – internes ou externes – qui orientent les choix des individus ou des collectifs et qui façonnent les réalités sociales.

En développant un mode de pensée relationnel permettant de comprendre radicalement la réalité, en dehors des urgences du monde social, et en donnant la parole aux personnes et expressions habituellement inaudibles, les sciences sociales constituent un puissant levier de justice sociale, de lutte contre toutes formes d’inégalités, et donc une ressource inestimable dans la conception, le développement, le suivi et l’évaluation des politiques publiques et projets d’innovation sociale.

Enfin, dans une société démocratique et dans un contexte où la définition même du réel semble constituer un enjeu de luttes et de pouvoir, les sciences sociales permettent de reconstituer un savoir commun, mais également, un sens commun. En effet, les sciences sociales enseignent le regard critique, la mise à distance, la capacité d’observation, de description et de narration qui permettent de fixer les réalités telles qu’elles sont et non pas telles qu’elles sont pensées ou imaginées.

« Un peuple est d’autant plus démocratique que la délibération, que la réflexion, que l’esprit critique jouent un rôle plus considérable dans la marche des affaires publiques » (Émile Durkheim, Leçons de sociologie. Physique des mœurs et du droit, 1950)

Méthodologie scientifique

Enquêtes quantitatives

Formés à l’enquête par questionnaire, à l’analyse statistique et bibliométrique, nous menons des enquêtes quantitatives complexes et rigoureuses. L’outil puissant de l’ACM ou analyse des correspondances multiples est l’un des fers de lance de nos études car il permet de rendre compte d’environnements d’acteurs complexes à travers l’analyse statistique de données qualitatives. Les questionnaires sont co-construits avec nos partenaires afin d’identifier les impacts attendus et les indicateurs les plus finement adaptés aux spécificités et caractéristiques des différents publics enquêtés. Ces enquêtes permettent alors des études et évaluations construites spécifiquement pour répondre aux problématiques rencontrées par nos partenaires.

Enquêtes qualitatives

Spécialisés dans les enquêtes qualitatives et leurs méthodologies (entretiens semi-directifs, récits biographiques, entretiens collectifs, ou observations in situ), nous mobilisons ces outils afin d’accéder aux expériences et vécus des enquêtés dans un contexte de confiance favorisant l’expression de toutes et tous. Ces données permettent alors de saisir également des subtilités propres à l’activité humaine qui échappent aux méthodes quantitatives.

Recherche et analyse bibliographique et documentaire

Dans l’ensemble de nos travaux nous mobilisons les dernières avancées des sciences sociales et politiques. Ce travail bibliographique, de documentation et d’échange avec des chercheurs du domaine – permettant alors une meilleure compréhension des problématiques, anciennes comme récentes, de saisir la diversité de situations et des publics concernés, ainsi que l’articulation des différents acteurs dans le secteur étudié – constitue alors un moyen de compréhension de l’enjeu et la production d’outils et indicateurs d’enquête particulièrement pertinents.

La production de connaissances

Issus du domaine académique et scientifique, nous mettons les dernières avancées de la recherche en sciences sociales et politiques au service de la compréhension des organisations, dispositifs et territoires et de leurs transformations sociales. Pour autant, ce transfert de connaissance ne saurait rester unilatéral et se doit de nourrir à son tour la réflexion scientifique afin que celle-ci reste toujours au plus près des réalités vécues.

Si l’adjectif « translationnel » concerne principalement les sciences expérimentales, et surtout biologiques en permettant un transfert de connaissance « du laboratoire au lit du patient », notre ambition est d’étendre l’analogie au domaine des sciences sociales et politiques. En liant ainsi recherche scientifique et mutations sociales, théorie et pratique, notre objectif est alors de mobiliser ces connaissances et méthodes pour accompagner les initiatives d’innovation sociale et qu’à leur tour ces initiatives deviennent objet de recherche et enrichissent les savoirs.

Pour ce faire, nous travaillons en partenariat avec des chercheurs de diverses institutions sur de nombreuses thématiques (éducation, écologie, médecine, économie). Nous échangeons au quotidien et dans le cadre de nos activités professionnelles avec ces chercheurs pour enrichir nos analyses et méthodes mais également afin de leur communiquer les « nouvelles du front » et enrichir leurs réflexions et travaux, pouvant faire l’objet de publications dans des revues scientifiques à comité de lecture. Ces collaborations sont alors facilitées par les liens que nous conservons avec le domaine académique.